Surenchère collaboratrice ...
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Dans des archives allemandes on trouve des masses de documents qui montrent combien les entreprises françaises du secteur aéronautique étaient à la recherche de contrats avec l'Allemagne. Ainsi, le 22 juillet 1940, la firme Caudron fait le forcing pour achever la construction de plusieurs centaines d'avions de reconnaissance destinés à la Wehrmacht.
En août, la société Gnome-et-Rhône fait savoir aux occupants qu'elle est disposée à leur vendre des pièces de rechange et des moteurs d'avion. Le même mois, Creusot-Schneider accepte de fabriquer des éléments de bombes pour une firme d'outre-Rhin.
Dans le même temps, à Lyon, les entreprises Martin Mullet, Bronsavia et Somua réalisent des cockpits et des trains d'atterrissage pour la Luftwaffe Les firmes françaises livreront à la Luftwaffe 1 540 avions, 4 138 moteurs, 4 144 hélices et des millions de pièces.
Une seule exception dans cette surenchère collaboratrice: Hispano-Suiza. Ses responsables, sollicités comme les autres, répondent officiellement qu'il y a impossibilité pour eux de travailler avec les Allemands. Résultat: leurs machines-outils sont transportées en Allemagne, leurs usines dans lesquelles se sont installés les Allemands seront bombardées par les Alliés.
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